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Mme Delphine Bataille attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les difficultés posées par le non-remplacement des enseignants absents qui touche particulièrement certaines communes rurales de l'académie de Lille.
Les associations de parents concernées, qui se mobilisent sur cette question, estiment que, depuis septembre 2015, 6 000 à 10 000 jours de classe n'ont pas été assurés faute de remplacement des enseignants titulaires absents.
Ces chiffres ont été corroborés par la Cour des comptes.
Lors des absences des enseignants titulaires, les élèves, de l'école primaire notamment, se trouvent soit dispersés dans d'autres classes, confrontées ainsi à des surcharges d'effectifs et à un impact négatif sur la qualité de l'enseignement, soit devant des contractuels sans formation.
Par ailleurs, les acteurs locaux, dont les écoles communales sont concernées, notent que les absences de courte durée restent les plus problématiques, du fait de leur fréquence, et que certaines disciplines, indispensables de surcroît, sont plus touchées que d'autres et amputées d'une partie du programme d'enseignement.
Ces situations touchent à la continuité et à la qualité du service public de l'éducation, pénalisent l'apprentissage des élèves qui ont besoin de l'enseignement de l'école de la République, et accroissent les inégalités sociales et territoriales.
Alors que, depuis 2012, le nombre d'enseignants en France semble en augmentation après une période de suppression massive de postes, et que plus de 2 000 postes de remplaçants ont été créés, elle lui demande comment elle entend pallier cette situation et adapter des mesures permettant de répondre durablement à cette préoccupation majeure des parents d'élèves et des élus qu'est la mission éducative de l'école publique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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