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M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le métier d'herboriste. Le métier d'herboriste a été autorisé en France dès le Moyen-Âge et il a perduré jusqu'à ce que le maréchal Pétain le supprime totalement. Seule une ordonnance du 1er septembre 1945 a autorisé les herboristes diplômés avant 1941 à continuer à exercer leur métier. Aujourd'hui les plantes médicinales intéressent de plus en plus les consommateurs, qui privilégient des solutions thérapeutiques moins agressives aux méthodes médicamenteuses. Le seul enseignement reconnu actuellement est celui proposé lors du cursus du diplôme de pharmacien, bien mince au regard des connaissances nécessaires en la matière. Il ne s'agit pas, bien entendu, de faire concurrence aux pharmaciens mais à l'heure où la médecine des plantes prouve toute son utilité, il faut donner à la médecine des simples une vraie formation encadrée par des études, sanctionnée par un diplôme afin de permettre à l'herboristerie d'être à nouveau reconnue comme une discipline à part entière dans notre pays. La France se trouve d'ailleurs, dans une situation peu banale en Europe puisque dans de nombreux pays (Allemagne, Royaume-Unis, Belgique, Suisse) le métier d'herboriste est reconnu et encadré. C'est pourquoi il lui demande si elle envisage de relancer le diplôme d'herboriste car il y a une réelle attente de la part de nos concitoyens. De plus, les herboristes sont les derniers gardiens d'un savoir traditionnel qu'il est urgent de transmettre à la nouvelle génération. Il la remercie de sa réponse.
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