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M. Christian Cambon attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'ouverture d'un second accueil collectif de migrants à Chevilly-Larue. Cette décision, annoncée par la Préfecture du Val-de-Marne, suscite une opposition de la part de la maire et de nombreux élus de la commune et de la circonscription.
Située à 8 km au sud-est de Paris, Chevilly-Larue est une commune du Val-de-Marne, en Île-de-France, de près de 19 000 habitants. Depuis l'évacuation des demandeurs d'asile qui squattaient le lycée désaffecté du 19e arrondissement de Paris en octobre 2015, elle accueille soixante-quinze réfugiés. Ces hommes seuls sont hébergés dans l'ancienne gendarmerie de la commune depuis novembre 2015. Pour la maire, cette taille de structure est adaptée aux capacités de sa commune.
En revanche, la décision du Préfet d'ouvrir un centre d'hébergement pour 220 migrants dans l'ancien foyer de jeunes travailleurs n'est pas acceptable. Ce bâtiment, composé de près de 250 pièces de 9 m², est désaffecté depuis trois ans. Jugé trop vétuste par les pouvoirs publics, il devait être démoli. Les conditions insalubres des lieux et la présence d'amiante dans les murs imposent des travaux très importants qui s'élèvent à près de 2,4 millions d'euros.
Alors que le conseil municipal a manifesté son opposition en février 2016 par une motion adoptée à l'unanimité, il lui demande quelles mesures il souhaite prendre face à cette décision prise sans aucune concertation avec les Chevillais et ses élus.
Le département du Val-de-Marne a-t-il les moyens d'accueillir autant de public en détresse alors même que, sur son territoire, il accumule un nombre important de population en grandes difficultés ?
Cette question n'a pas encore de réponse.
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