Question soumise le 10 novembre 2016

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'augmentation constante des cas de surpoids et d'obésité.

En effet, les études se suivent pour tristement confirmer que l'obésité constitue une maladie chronique d'évolution pandémique. La dernière étude en date, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 25 octobre 2016 et intitulée « Prévalence du surpoids, de l'obésité et des facteurs de risque cardio-métaboliques dans la cohorte Constances », porte sur 28 895 participants âgés de 30 à 69 ans en 2013. Elle indique que le pourcentage d'obésité globale (soit un indice de masse corporelle ou IMC — rapport de la masse en kilos divisée par la taille, en mètre, au carré — supérieur à 30) est de 15,8 % pour les hommes et 15,6 % pour les femmes, tandis que le surpoids (IMC supérieur à 25) concerne 41 % des hommes et 25,3 % des femmes. Au-delà de ce déséquilibre entre les deux sexes, on constate de nouveau que le taux d'obésité est inversement proportionnel au niveau socio-économique. L'écart est particulièrement spectaculaire chez les femmes, évoluant de 7 % de femmes obèses disposant d'un revenu mensuel d'au moins 4 200 euros à 30 % pour celles ayant moins de 450 euros.

En conséquence, il lui demande quelles actions elle compte mener, notamment auprès des populations socialement vulnérables, afin d'enrayer ce problème sanitaire majeur.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.