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M. Guy-Dominique Kennel attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les chiffres du décrochage scolaire. En 2015, parmi les 18-24 ans, 9,3 % ont quitté l'école prématurément, contre 12,6 % en 2010. Si ces chiffres officialisent le passage en dessous des 10 % du seuil européen, il n'en demeure pas moins que ces données sont à prendre avec prudence. Selon une note du service de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, la France est en réalité passée sous la barre de 10 % dès 2013, pour partie en raison d'un changement de méthodologie de l'enquête qui compromet la comparaison avec les années précédentes. Il est dans ce contexte difficile de distinguer, dans cette tendance à la baisse, ce qui relève du changement d'enquête de ce qui relève des effets des politiques menées depuis cinq ans. Il demande copie de cette note de service.
Il demande aussi à connaître les chiffres qualifiés du décrochage scolaire. En effet, si le décrochage scolaire paraît diminuer, le nombre de jeunes sortant annuellement sans qualification du système semble augmenter.
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