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M. Olivier Cigolotti attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le nombre en hausse des incidents chez les médecins, liés aux refus de prescription, temps d'attente jugé excessif, vols... Les violences signalées par les médecins, surtout verbales, ont augmenté en 2015, frôlant le record de 2013, selon l'observatoire du conseil national de l'ordre. L'observatoire de la sécurité des médecins a recensé en 2015 924 déclarations d'incidents, soit quasiment autant qu'en 2013 (925), année record depuis le lancement de l'étude par l'ordre des médecins et l'institut Ipsos en 2003. Les généralistes, qui représentent plus de la moitié des effectifs, sont les plus touchés avec 65 % des déclarations, loin devant les spécialistes avec 35 %. Les incidents sont surtout verbaux, les agressions physiques et les actes de vandalisme restant minoritaires. La première raison des agressions est liée à un reproche relatif à une prise en charge (33 %), puis viennent le vol (18 %), le refus de prescription (16 %), et enfin le temps d'attente jugé excessif (9 %). À noter que plus de la moitié des agressions ont lieu en centre-ville (54 %), loin devant la banlieue (21 %) et les zones rurales (17 %). Dans les hôpitaux, c'est le personnel soignant qui est touché en premier. Les départements du Nord et des Bouches-Rhône ont connu le plus grand nombre d'agressions. Cette banalisation de l'insécurité au sein du milieu médical est inacceptable. Aussi, il lui demande ce que le Gouvernement compte mettre en place pour prévenir les actes de violences à l'encontre des médecins et des personnels soignants.
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