Question soumise le 1er décembre 2016

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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'important taux de déscolarisation qui frappe plus de la moitié des adolescents âgés de 12 à 18 ans vivant dans des bidonvilles et des squats. Selon l'UNICEF France, on compterait près de 9 000 enfants et adolescents vivant dans ces conditions en France.

Selon une enquête publiée fin septembre 2016, le taux atteindrait les 67 % si on intègre les enfants scolarisés mais non assidus, alors que la moyenne nationale est de 7 %. Pour les 16-18 ans, le chiffre atteint même 96 % et les filles sont particulièrement touchées par la déscolarisation.

Les expulsions à répétition, les situations familiales complexes, les disparités territoriales et un manque de soutien aux bonnes initiatives locales de certains élus et associations sont soulignés pour expliquer ce phénomène.

Pour y faire face, les collectifs et associations militant pour une meilleure scolarisation de ces enfants recommandent la création par les maires d'une liste des enfants soumis à l'obligation scolaire sur leur commune, une simplification des procédures administratives et une amélioration des conditions de vie qui ne permettent pas à ces enfants de vivre correctement leur scolarité une fois sortis de l'école.

Elle lui demande donc son opinion sur ces préconisations.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.