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M. Vincent Delahaye attire l'attention de Mme la ministre du logement et de l'habitat durable sur l'état déplorable de la place du 8 Mai 1945 à Fleury-Mérogis.
Sur cette place, devenue une zone de non-droit, le centre commercial est vétuste et délabré, les trafics de stupéfiants s'y déroulent en plein jour. L'État est propriétaire de la parcelle et le bailleur social « Résidence Logement Fonctionnaires » (RLF) en assure la gestion. Depuis cinq ans, la municipalité en place, largement soutenue par la population, cherche à requalifier ce centre commercial pour que la place redevienne un lieu accueillant et ouvert sur lequel un équipement public pourrait être bâti. De nombreuses discussions ont eu lieu entre la ville et l'État, mais aucune décision n'a été prise à ce jour, en particulier parce qu'il faudrait, bien entendu, indemniser les commerçants, alors que la mairie n'en a pas les moyens.
Fleury-Mérogis n'a jamais bénéficié du programme national de renouvellement urbain (PNRU) alors que la ville dispose de 81 % de logements sociaux.
Il soutient donc la demande de la ville de voir l'État, propriétaire des lieux et garant de la sécurité des Français, prendre ses responsabilités, en contraignant le bailleur, notamment après l'étude de l'Établissement public national d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA) montrant qu'il n'y a plus de vocation commerciale, et au regard des financements publics dont il bénéficie, à verser les indemnités d'éviction des commerçants et à procéder à la démolition du site à sa charge.
Il lui demande les suites qu'elle envisage de donner à cette proposition.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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