par email |
M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les importantes variations départementales de taux de recours à des actes chirurgicaux.
Le premier Atlas des variations de pratiques médicales, publié le 24 novembre 2016 par le ministère des affaires sociales et de la santé, l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation et l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé, met au jour des disparités notables d'un département à l'autre concernant une dizaine d'opérations courantes (amygdalectomie, appendicectomie, césarienne, chirurgie de l'obésité, chirurgie de la tumeur bénigne de la prostate, syndrome du canal carpien, ablation de la vésicule biliaire, hystérectomie, pose d'une prothèse de genou, thyroïdectomie et chirurgie de la fracture de la hanche). Pour donner quelques exemples, le nombre de césariennes peut varier du simple au double selon le département quand l'appendicectomie s'avère pratiquée quatre fois plus dans la Nièvre qu'à la Martinique et l'opération du syndrome du canal carpien presque six fois plus dans la Meuse qu'à la Réunion.
Comme l'indique l'Atlas, ces « variations de pratiques médicales posent un problème de nature éthique, thérapeutique et économique », c'est pourquoi il aimerait savoir comment elle explique que la fréquence d'une opération chirurgicale puisse à ce point varier d'un département à l'autre et s'il ne serait pas souhaitable de faire évoluer les médecins vers des pratiques plus homogènes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.