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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la probable incidence du fait de vivre à proximité d'une voie de circulation importante sur le risque de survenue des maladies neurodégénératives.
Une étude, menée par une équipe nord-américaine et publiée dans The Lancet le 4 janvier 2017, conclut que le fait de vivre à moins de 50 mètres d'un axe routier très fréquenté augmenterait de 7 % le risque de développer une démence, avec un gradient dans l'effet, le risque étant accru de 4 % pour un rayon de 50 à 100 mètres.
L'enquête a porté sur une population de plus de 6 millions de résidents de l'Ontario sur une période de onze ans. Elle semble établir que les expositions associées au trafic routier, à l'instar de la pollution de l'air et du bruit, contribuent aux maladies neurodégénératives.
Sachant que le trafic routier expose déjà à de nombreux facteurs toxiques pouvant avoir des répercussions sanitaires, il souhaiterait savoir ce qui peut être envisagé pour mieux protéger les populations riveraines.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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