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M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'arrêté du 10 janvier 2017 fixant le nombre d'étudiants en médecine admis en deuxième année.
Ce numerus clausus, puisqu'on l'appelle ainsi, est un élément majeur de notre politique de santé. À ce titre, son ministère avait décidé d'augmenter ce dernier d'environ 500 places.
Dans un esprit de dialogue, la conférence des doyens de médecine avait demandé à chaque faculté d'émettre ses souhaits, puis avait transmis un tableau récapitulatif comprenant une répartition par faculté de 499 places supplémentaires.
De nombreux acteurs locaux de toute sensibilité, loin de la politique partisane au vu du sujet, ont été surpris lors de la publication de l'arrêté du 10 janvier 2017 qui reprend en totalité les demandes transmises par la conférence des doyens, à l'exception de celles de la faculté de médecine de Marseille.
La demande était d'ajouter 75 places et l'arrêté n'en accorde que 47.
Certes, cette augmentation est la plus forte de toutes les facultés, mais comment oublier la spécificité de la faculté de médecine de Marseille, seule faculté de médecine d'un bassin de population de plus de 1,8 million d'habitants (elles sont pas moins de sept à Paris, deux à Lyon, deux à Lille, etc.)
Ainsi il lui demande d'accorder l'ensemble des 75 places demandées et, à défaut, d'expliquer le choix initial, qui en plus d'aller à l'encontre des demandes émanant d'un consensus des doyens, apparaît injustifiable ou du moins injuste envers la faculté de médecine de Marseille.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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