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M. Antoine Karam attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation préoccupante du consulat honoraire du Guyana basé en Guyane.
Accompagnant son installation en février 2016, la préfecture de Guyane avait mis à disposition de la consule honoraire un local, pour un an renouvelable, au sein de l'ancien campus Saint-Denis.
Invitée à libérer le local, la consule rencontre de grandes difficultés dans ses recherches de location auprès des agences immobilières, propriétaires et bailleurs. Ces derniers redoutant une circulation trop importante de ressortissants guyaniens.
Par ailleurs, la consule est confrontée au refus de plusieurs établissements bancaires de lui ouvrir un compte, invoquant la nécessité d'être muni d'un numéro INSEE ou SIRET. Ceci nuit gravement à l'action de la consule, contrainte de conserver à son domicile, sans aucune sécurité, l'ensemble des liquidités du consulat.
Cette situation met à mal le fonctionnement du consulat honoraire qui, faut-il le rappeler, apporte non seulement une aide essentielle aux ressortissants guyaniens, mais représente également une formidable opportunité de partenariat pour la collectivité territoriale de Guyane.
Pour ces raisons, il sollicite sa bienveillance pour étudier les moyens par lesquels l'État pourrait poursuivre l'accompagnement du consulat du Guyana dans son installation en Guyane.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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