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M. Guy-Dominique Kennel attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les choix optionnels de langues étrangères pour les élèves du primaire. Depuis décembre 2016, plusieurs parents ont été plus que surpris de recevoir via le carnet de correspondance de leurs enfants en primaire un formulaire leur demandant de choisir une langue étrangère optionnelle. L'objectif pour chaque élève d'être capable de communiquer dans au moins deux langues vivantes à la fin de l'enseignement secondaire est plus que nécessaire. L'enseignement des langues tel que souhaité par le ministère de l'éducation s'inscrit dans une perspective européenne commune forte. Les élèves sont sensibilisés à une langue étrangère dès le cours préparatoire et la pratique de l'oral est prioritaire à tous les niveaux, de l'école au lycée. L'amélioration des compétences des élèves français en langues vivantes est une priorité. L'apprentissage des langues tient une place fondamentale dans la construction de la citoyenneté, dans l'enrichissement de la personnalité et dans l'ouverture au monde. Il favorise également l'employabilité des jeunes en France et à l'étranger. Il est étonnant que les propositions faites par la direction générale de l'enseignement scolaire dans les départements ne correspondent en rien à cet objectif. Par exemple, dans le Bas-Rhin, les choix s'articulent autour de l'arabe, du turc, du serbe, du croate, du portugais et de l'italien. Il est étonnant, dans une région transfrontalière comme l'Alsace dont les voisins suisses, luxembourgeois ou allemands connaissent le taux de chômage le plus bas, de ne pas proposer l'enseignement de l'allemand ou même de l'anglais. La situation est similaire en Loire-Atlantique où il est seulement proposé l'arabe et le turc. Il lui demande de bien vouloir lui expliquer l'absurdité des critères dans ces propositions.
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