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M. Roland Courteau appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé suite à la parution en février 2017 d'une étude de l'association « UFC-que choisir » concernant les maquillages à destination des enfants utilisés à l'occasion des fêtes et carnavals.
ll lui expose que selon cette étude nombre de coffrets de maquillage comportent souvent des substances indésirables, et notamment des parabènes à longues chaînes tels que des propyl, butyl, isopropyl et isobutylparaben, reconnus comme perturbateurs endocriniens, et dont certains comme l'isopropyl et isobutylparaben sont déjà interdits et ne devraient plus être retrouvés dans les produits depuis le 30 octobre 2014.
Il lui précise de plus que le phénoxyéthanol, fréquemment employé dans les cosmétiques, dont la toxicité est notamment avérée pour le foie, est insuffisamment signalé car nombre de cosmétiques ne précisent pas sa teneur exacte (une teneur inférieure à 0,4 % est recommandée pour les produits non rincés destinés aux enfants de moins de 3 ans).
Enfin il lui rappelle qu'en matière de maquillage, le risque de contamination par des métaux lourds est non négligeable puisque les pigments minéraux qui servent à donner la couleur au maquillage sont ainsi plus à risque. C'est ainsi que, toujours selon cette association, du plomb, dont les risques pour la santé sont avérés, a été décelé dans cinq échantillons du test réalisé par cette même association de consommateurs. Il en va de même pour le nickel, qui peut provoquer des réactions allergiques ainsi que pour le chrome, le cobalt et le cadmium qui ont été détectés dans de nombreux produits, mais à l'état de traces.
Il lui demande donc quelles initiatives pourraient être entreprises pour mieux protéger la santé des enfants utilisant ces maquillages et informer le consommateur des risques sanitaires encourus en cas d'utilisation de certains de ces produits.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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