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Mme Nicole Duranton attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conséquences de la réforme des rythmes scolaires initiée en 2014, et dont l'ambition était d'améliorer la réussite des élèves en se rapprochant des standards internationaux, en généralisant la semaine de 4,5 jours, allégeant les journées de travail et développant les temps périscolaires.
Or les résultats relativement peu efficients de cette réforme, notamment pour ce qui concerne la réalité de l'allègement des journées pour les enfants comme pour le poids organisationnel et financier des activités périscolaires, amènent de plus en plus de communes à délibérer, malgré les sanctions administratives encourues, pour un retour, dès la rentrée prochaine, à la semaine des quatre jours.
Alors que cette réforme a déjà fait l'objet de trois décrets en cinq ans, et après la récente consultation de la communauté éducative sur un projet de décret ayant pour objet un « élargissement du champs des dérogations à l'organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires publiques », il apparaît plus que nécessaire qu'une solution équilibrée en la matière permette de dégager ce que serait une organisation vraiment profitable pour les enfants, simple dans sa mise en oeuvre et financièrement pérenne.
En conséquence elle lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions, et rassurer toutes les parties prenantes (communes, directeurs d'établissement, instituteurs et parents) qui, tout en saluant la souplesse et la liberté qu'apporterait une telle relecture de la réforme, s'interrogent et s'inquiètent de la mise en oeuvre effective de ces nouvelles dispositions pour la rentrée prochaine et d'un éventuel désengagement financier de l'État.
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