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Mme Patricia Morhet-Richaud attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le numerus clausus des études de médecine. En effet, chaque année, le nombre d'étudiants admissibles en deuxième année de médecine est attendu avec beaucoup d'intérêt tant les attentes sont importantes dans tous les territoires.
Si on ne peut que se féliciter de l'augmentation substantielle du numérus clausus en 2017 avec 478 places supplémentaires réparties dans dix régions, on ne peut pas ignorer les difficultés à venir en raison de la durée de ce cycle d'études supérieures.
En effet, plus de 30 % des médecins généralistes libéraux et mixtes sont âgés de plus de 60 ans et aucune région n'est épargnée par la « fracture sanitaire ». À cette problématique s'ajoute celle du nombre d'internes à former dans certaines spécialités (neurochirurgie, dermatologie, ophtalmologie…) avec des effectifs insuffisants au regard des besoins de la population.
C'est pourquoi, afin d'éviter que les déserts médicaux pénalisent certaines populations et de permettre qu'une médecine de qualité soit maintenue, elle lui demande si une réévaluation du numérus clausus pour la médecine est prévue en 2018.
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