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Antoine Lefèvre
Question écrite N° 500 au Ministère des solidarités


Manque de praticiens en gynécologie médicale

Question soumise le 13 juillet 2017

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M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la place essentielle de la gynécologie médicale dans les actions de prévention des cancers du sein et de l'utérus et plus généralement pour la santé et la qualité de vie des femmes. Or, on constate le nombre de plus en plus réduit de ces spécialistes en gynécologie médicale dans certains départements, dans l'Aisne en particulier. Un exemple, l'organisation du dépistage national du cancer de l'utérus ; dans ce département, les femmes concernées, soit de 25 à 65 ans, résident à 85 % en milieu rural. Cependant, les médecins gynécologues sont trop peu nombreux, à peine quarante inscrits auprès de l'ordre départemental. En outre, les laboratoires d'analyse des frottis ainsi récoltés sont eux aussi en nombre insuffisant.

Au niveau national, en huit ans, les effectifs de gynécologues médicaux ont chuté de près de 40 %, et sur les 1 212 restant en exercice au 1er janvier 2016, 700 sont âgés de plus de 60 ans… Les années qui viennent verront les conséquences de la décision de suppression de la discipline en 1986. Or les vocations ne manquent pas, comme en atteste l'attrait de cette spécialité au fur et à mesure de l'augmentation du nombre de postes : il est donc urgent d'amplifier significativement l'ouverture de postes d'interne en gynécologie médicale commencée ces derniers années, et de préserver ainsi cette spécialité vitale pour que les femmes, et les jeunes filles en particulier, puissent avoir accès tout en long de leur vie au suivi gynécologique (contraception, prévention, grossesse, suivi de pathologie), garant de cette question de santé publique.

Devant cette pénurie de praticiens, il lui demande quelles mesures elle envisage pour garantir l'accès à la gynécologie médicale sur tous les territoires, et de bien vouloir lui confirmer sa politique volontariste en ce domaine (augmentation du numérus clausus en gynécologie médicale, incitation à l'installation etc.).

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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