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Philippe Mouiller
Question écrite N° 546 au Ministère des solidarités


Déremboursement des médicaments anti Alzheimer

Question soumise le 20 juillet 2017

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M. Philippe Mouiller attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le déremboursement des médicaments et notamment des médicaments anti Alzheimer.

Suite à la remise du rapport du Pr Clanet à l'issue de la mission menée sur le parcours de santé des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparente, il a été décidé de reporter la décision de dérembourser ces médicaments.

Ils restent donc à ce jour pris en charge à 100 % par la sécurité sociale pour les personnes bénéficiant de l'ALD 15 (taux d'affection de longue durée), à 15 % seulement pour les autres.

Cependant, cette décision n'est que reportée. En effet, la question du déremboursement ne devait se poser qu'à l'issue de la mise en œuvre de mesures nouvelles destinées à améliorer le repérage, le diagnostic et la prise en soin des personnes malades.

Plusieurs mesures ont ainsi été annoncées dont certaines visent à renforcer la place des médecins généralistes dans ce parcours. Cela passera par la revalorisation financière des actes pratiqués par ces professionnels.

Néanmoins, la revalorisation du tarif de la visite longue n'aura un réel impact que si elle est assortie de solides actions de communications.

Il est par ailleurs, indispensable de mieux intégrer les médecins généralistes à l'étape de repérage des symptômes. Pour se faire, ils doivent disposer d'outils communément admis et reconnus, partagés par tous.

L'annonce de la mise en place, dans le cadre de la formation continue des professionnels, d'un programme dédié aux maladies neuro dégénératives a été bien accueillie par les représentants de ces malades. Il serait toutefois souhaitable que les médecins généralistes puissent en bénéficier en priorité.

Un certain nombre de préconisations du rapport du Pr Clanet non retenues pourraient néanmoins faire l'objet d'une application concrète. Ainsi, la mise en place d'une campagne de communication sur l'importance du diagnostic envers les professionnels et le grand public apparaît comme particulièrement pertinente. Sur 900 000 personnes malades, 50 % seulement sont diagnostiquées.

Il lui demande de bien vouloir lui faire part des mesures qu'elle entend prendre dans ce domaine.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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