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M. Jean-François Longeot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'annonce des retraits conditionnels de professeurs dans les écoles en milieu rural.
En effet, il semblerait que l'annonce du ministre de la mesure limitant à 12 élèves maximum les élèves de cours préparatoire (CP) dans les quartiers les plus défavorisés pour la rentrée 2017 s'accompagne d'une suppression de postes d'enseignants en milieu rural. Or il est à souligner que l'école en milieu rural connaît déjà des difficultés liées au déplacement des élèves, mais aussi avec des offres éducatives moins riches qu'en milieu urbain. Rappelons que l'école a pour mission de garantir la réussite de tous les élèves quels que soient leur lieu de résidence et leur condition sociale. Alors, même s'il n'est absolument pas contestable d'apporter davantage de moyens pour l'enseignement des élèves les plus défavorisés, les territoires ruraux ont la désagréable impression d'être à nouveau une variable d'ajustement. Or lors de la conférence des territoires du 17 juillet 2017, le président de la République avait déclaré : « les territoires ruraux ne peuvent être la variable d'ajustement. Il n'y aura plus aucune fermeture de classes dans les zones rurales ». Ce message semble contradictoire avec la réalité de nos territoires. C'est pourquoi, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin de permettre à chaque élève en zone rurale d'étudier dans de bonnes conditions et, plus spécifiquement, de permettre à ces territoires fragiles d'accéder, au même titre que les zones prioritaires ou urbaines, à un enseignement de qualité.
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