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Mme Hélène Lipietz demande à M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur comment il entend permettre aux plus démunis d'avoir accès téléphoniquement aux services de police ou de gendarmerie.
En effet, à Paris, on ne peut plus, dorénavant, appeler directement le commissariat.
Il convient de passer par le 3430 facturé 0,06 € plus le coût de la communication.
Ce numéro payant aboutit à un central téléphonique. Le correspondant prend la demande, le nom de la rue, le lieu, la réclamation, et la répercute, plus ou moins correctement, au commissariat concerné.
Alors qu'il est question de police de proximité, la voilà qui s'éloigne.
Pourtant un appel direct au commissariat est plus efficace car le personnel de police connaît le quartier, le contexte, et surtout le nom et la localisation des rues.
La situation est ainsi appréhendée immédiatement, à l'inverse d'une gestion centralisée qui noie l'information et l'urgence.
Par ailleurs, l'égalité des citoyens vis-à-vis des services publics en est atteinte, puisque l'accès à la police devient maintenant payant, face à une population de plus en plus pauvre.
Elle lui demande ce qu'il compte faire pour remédier à l'exclusion de l'aide de la police aux plus pauvres, qui équivaudrait à une police à deux vitesses.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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