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Roland Courteau
Question écrite N° 1353 au Ministère des solidarités


Renoncement aux soins de santé

Question soumise le 28 septembre 2017

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M. Roland Courteau appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conclusions de l'Observatoire des non recours aux droits et services qui a relevé, à la suite d'une enquête réalisée, courant 2016, par les plateformes d'intervention départementale d'accès aux soins et la santé (PFIDASS) reparties sur 18 départements, qu' «un tiers à un quart de la population française renonce à des soins de santé».

D'après cet Observatoire, en dépit d'un taux de couverture de la population française par les assurances et mutuelles complémentaires estimé à près de 95%, les femmes, les personnes vivant seule(s) avec enfant(s) ou encore les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (ACS) renoncent couramment aux soins.

Parmi les soins les plus couramment évités, les prothèses dentaires, l'optique, et les consultations chez un spécialiste restent en tête du classement.

Cette situation est d'autant plus préoccupante que les « renonçants » sont plus nombreux que les « non renonçants » à considérer leur état de santé comme « moyen » « mauvais » voire « très mauvais ».

Si le coût de la consultation ou le reste à charge important sont régulièrement évoqués pour justifier ce renoncement aux soins (dans 3 cas sur quatre), les associations telles que l'association des accidentés de la vie, soulignent quant à elles que, pour 40% des personnes handicapées interrogées en 2017, l'inaccessibilité aux soins (inaccessibilité des locaux, transports…) est aussi l'une des causes majeures de ce renoncement.

Il lui demande quelles sont les mesures qu'elle envisage de prendre pour réduire la proportion de personnes renonçant aux soins et si elle considère que le tiers payant généralisé, notamment, constitue une réelle solution pour limiter le renoncement aux soins pour motif financier. Enfin il l'interroge sur ses intentions en matière d'accompagnement des personnes les plus éloignées d'une prise en charge médicale préventive et curative.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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