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Mme Pascale Bories appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation au sujet des difficultés importantes que rencontrent les éleveurs de caprins et d'ovins, installés dans le massif des Cévennes. Cet agropastoralisme, avec comme symbole fort la transhumance, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, subit de plein fouet la sécheresse en cours depuis cinq mois. En effet, alors que les périodes estivales permettent d'habitude aux troupeaux de paître librement en zone de montagne, le manque de nourriture (herbe, châtaignes, glands) liée à la sécheresse a obligé d'avancer le retour des transhumants et d'entamer le fourrage pour l'hiver. Ainsi, se pose la question des réserves hivernales et du coût, qui n'était pas budgété, pour les éleveurs de cette alimentation. D'ailleurs, avec l'augmentation de la demande se pose indéniablement la question des prix d'achat et de la raréfaction du fourrage. Aussi lui demande-t-elle de prendre en compte cette problématique et d'étudier avec la plus grande bienveillance toute les mesures nécessaires pour venir en aide à ces éleveurs.
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