par email |
Mme Florence Lassarade appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des femmes dont la mère s'est vu prescrire le distilbène. Cette hormone de synthèse, prescrite aux femmes enceintes jusqu'en 1977, nuit à trois générations. Des publications scientifiques récentes montrent que les conséquences de leur exposition au distilbène évoluent. Ces femmes encourent toujours des risques particuliers tels que la survenue d'adénocarcinomes à cellules claires (cancers ACC) du col utérin ou du vagin ou des risques accrus de cancers du sein ou de dysplasies. La prévention liée à ces risques spécifiques nécessite une consultation médicale avec frottis tous les ans. L'association « réseau DES (diéthylstilboestrol) France », agréée par le ministère de la santé, milite depuis sa création (1994) pour une prise en charge adaptée des femmes concernées. Elle demande que ces consultations puissent bénéficier, eu égard aux conditions dans lesquelles le distilbène a été prescrit en France et aux conséquences induites, d'un remboursement à 100 %. Elle lui demande quelle suite le Gouvernement envisage de réserver à cette proposition.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.