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Colette Mélot
Question écrite N° 2011 au Ministère de l'éducation


Pénurie de postes de remplaçants

Question soumise le 16 novembre 2017

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Mme Colette Mélot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la pénurie de postes de remplaçants dans les établissements scolaires et plus largement sur la crise du recrutement du corps enseignant.

Les congés de l'automne 2017 à peine terminés, les parents d'élèves du département de Seine-et-Marne manifestent déjà leur inquiétude : trop d'enseignants absents n'ont pas été remplacés.

Ainsi, six établissements sont d'ores et déjà signalés dont certains pour deux ou trois absents.

Pour 8 076 enseignants dans le premier degré, 822 postes de remplaçants ont été budgétisés, soit un potentiel de remplacement de 10,19 % (supérieur à la moyenne nationale de 8,03 %). Mais au 1er septembre 2017, il n'en restait déjà plus que 577 disponibles pour des congés maladie ou maternité ce qui fait chuter la moyenne à 7,14 % sachant que 126 remplaçants avaient d'emblée été placés sur des postes vacants, et que d'autres sont dédiés à la formation continue ou participent au dispositif d'allègement en réseau d'éducation prioritaire REP +.

Face à ces chiffres parlants, il faut également avoir à l'esprit la jeunesse de la population seine-et-marnaise, l'arrivée de 13 000 nouveaux habitants par an et, par conséquent, l'augmentation des effectifs dans les établissements scolaires.

Cette situation inquiétante pour l'avenir des jeunes Seine-et-Marnais, pose plus largement la question de la crise du recrutement du corps enseignant particulièrement significative dans l'académie de Créteil.

Depuis plusieurs années, les résultats aux concours de l'enseignement témoignent d'une désaffection croissante pour le métier de professeur : les effectifs des candidats se tarissent et l'éducation nationale n'arrive plus à recruter suffisamment d'enseignants. Ces difficultés perdurent depuis une dizaine d'années avec une proportion d'admis par rapport aux postes proposés en baisse constante, avec une dégradation du niveau moyen des candidats souvent invoquée. Mais il faut, en réalité, admettre que le métier de professeur attire de moins en moins.

Elle lui demande donc quelles mesures il compte mettre en place rapidement afin, d'une part, de répondre aux besoins de remplaçants en Seine-et-Marne et, d'autre part, de lutter contre la désaffection du métier et de renflouer les listes des candidats aux concours d'entrée dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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