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Mme Françoise Cartron appelle l'attention de M. le ministre de la cohésion des territoires sur des inégalités de traitement entre territoires ruraux et urbains.
Le président de la République l'a rappelé le 17 juillet 2017 au Sénat, lors de la première conférence des territoires : « agir de façon différenciée c'est aussi se concentrer sur certaines priorités par territoire. »
Par un courrier en date du 26 octobre 2017, elle a été interpellée par le maire de Castillon-la-Bataille, commune girondine qui présente des signes objectifs de grande fragilité sociale avec 25 % d'allocataires du revenu de solidarité active (RSA) et un taux de chômage atteignant les 27 %.
Ces chiffres font d'elle l'une des plus pauvres de la région Nouvelle-Aquitaine. Tous les documents l'attestent.
Alors que le critère de pauvreté fixé par la politique de la ville est largement dépassé, la commune reste pourtant exclue du périmètre d'intervention d'un dispositif de type « politique de la ville » en raison d'une taille insuffisante de l'aire urbaine.
L'idée qu'il existerait deux catégories de citoyens pauvres, l'une relevant des aires urbaines de plus de 10 000 habitants, l'autre relevant de ces zones intermédiaires exclues des politiques publiques spécifiques est ressentie très durement sur ces territoires.
Elle lui demande de prendre en compte la spécificité de ces territoires ruraux situés en « zone grise » des politiques d'aménagement du territoire.
Après trois années de démarches fortes mais stériles, c'est un sentiment d'injustice très fort qui est ressenti dans cette commune.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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