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Mme Vivette Lopez attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation de certains médecins traitant de la forme sévère de la maladie de Lyme.
Depuis des années, des médecins ont fait le choix, quand ils estimaient que la santé de leur patient le nécessitait, de sortir de l'épure du consensus de 2006 en allant par exemple au-delà d'une prescription de trois semaines d'antibiotiques ou en prescrivant des traitements non inscrits dans le document de 2006.
Même si la science ne sait pas l'expliquer de manière consensuelle aujourd'hui, il est manifeste que nombre des patients concernés ont connu une amélioration de leur situation clinique voire une rémission. Parmi eux, certains étaient même en errance thérapeutique depuis des années.
Actuellement, des poursuites sont engagées contre plusieurs de ces médecins.
La position récente de l'académie de médecine risque même de conduire à une recrudescence de ces poursuites. Et, en tout état de cause, elle envoie un message très négatif aux patients et médecins concernés en faisant planer sur ces derniers des menaces très concrètes.
En attendant la publication du nouveau protocole national de diagnostic et de soins (PNDS - les travaux pour l'élaboration d'un protocole doivent être rendus pour la fin de l'année 2017), elle lui demande de prononcer a minima un moratoire quant à la poursuite de ces médecins.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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