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M. Didier Mandelli attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes sur la situation des associations engagées contre les violences faites aux femmes. Chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et sexuelles. Face à ce chiffre inquiétant, les associations de lutte contre les violences faites aux femmes s'inquiètent d'une baisse générale de leurs aides. Le projet de loi de finances pour 2018 (n° 235) ne prévoit aucune augmentation du budget de la mission solidarité consacrée à l'égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Pourtant, la réserve parlementaire dont bénéficiait les associations à hauteur de 50 millions a été supprimée par le projet de loi de finances 2018. Seuls 25 millions d'euros sont prévus pour compenser cette suppression. De plus, l'arrêt brutal des contrats aidés n'a fait qu'aggraver la situation financière des associations. Il rappelle qu'en Vendée, 702 situations de violences conjugales ont été recensées en 2016. Sur l'ensemble des demandes d'hébergements, 123 femmes et 159 enfant ont pu bénéficier d'un hébergement mais 60 % des demandes n'ont pu aboutir faute de places. L'ampleur des violences faites aux femmes, comme le démontre l'actualité récente, est un problème qui doit mobiliser les moyens de l'Etat. Les associations ont besoin de moyens supplémentaires pour écouter, accueillir et héberger les femmes et enfants confrontés à ces situations dramatiques. C'est pourquoi, il lui demande de lui indiquer les mesures que compte prendre l'Etat pour aider ces associations.
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