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M. Rachel Mazuir appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le diagnostic tardif des cancers chez les personnes de plus de 75 ans.
Aujourd'hui, un tiers des cancers touche cette tranche de la population et la proportion devrait passer à 50 % dans trente ans. Or selon un rapport de l'observatoire sociétal des cancers publié le 8 juin 2017, les cancers chez les plus de 75 ans sont souvent repérés à un stade avancé, ce qui induit une prise en charge médicale lourde.
Plusieurs raisons justifient ces diagnostics tardifs. D'une part, les personnes d'un certain âge tardent à consulter. D'autre part, elles ont du mal à différencier les symptômes dus au vieillissement de ceux provoqués par un cancer. Enfin, le dépistage systématique des cancers du sein ou du colon n'est plus proposé à partir de cet âge.
Le rapport indique par ailleurs qu'il n'existe pas de traitement du cancer réellement adapté aux malades de plus de 75 ans. En ce sens, la ligue contre le cancer préconise le développement d'essais cliniques spécifiques à cette tranche de la population.
Face à cette situation, il lui demande quelles dispositions le Gouvernement envisage pour favoriser un diagnostic plus précoce du cancer chez les plus de 75 ans et quelles mesures il compte prendre pour favoriser la recherche clinique en oncogériatrie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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