Photo de Christian Cambon

Christian Cambon
Question écrite N° 2223 au Ministère de l'intérieur.


Rapport accablant sur la fermeture des voies sur berges par la ville de Paris

Question soumise le 30 novembre 2017

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

Email
par email

M. Christian Cambon souhaite rappeler l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur les conséquences de la fermeture des voies sur berges par la ville de Paris. Cette mesure mise en place par la maire de Paris a pour objectif de réduire la pollution de l'air et les nuisances sonores.

Le comité de suivi et d'évaluation de la région Île-de-France a publié en novembre 2017 un rapport sur l'impact de cette piétonisation des voies sur berges. Celui-ci confirme le compte rendu d'Airparif, d'octobre 2017, qui indiquait que la pollution n'avait pas diminué de façon significative. Il précise que le bruit a doublé sur les quais hauts et que les embouteillages sont plus importants dans Paris et en périphérie de la capitale.

Sans aucune concertation, le conseil de Paris a fermé ces voies aux véhicules sans se soucier des conséquences sur l'accès routier du Val-de-Marne qui constitue un axe majeur pour les habitants, entreprises de ce département et de leurs employés. Chaque jour, plus de 43 000 Franciliens empruntaient les quais pour rejoindre leur lieu de travail ; soit environ 2 000 véhicules par heure. Aujourd'hui, aux heures de pointe, la circulation dans Paris devient impossible et les temps de déplacement des habitants des communes du Val-de-Marne sont multipliés par trois. Le rapport donne comme exemple l'itinéraire Boulogne–Charenton qui a augmenté de 40 %.

Certes, la ville de Paris a le pouvoir d'organiser la circulation dans Paris. Néanmoins, le Gouvernement conserve la responsabilité de l'acheminement des secours en cas d'accidents ou d'attentats dans la capitale. Il doit de surcroît veiller à la bonne organisation des transports au sein de la métropole.

Après avoir alerté le ministre de l'intérieur en octobre 2014, le ministre de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales en juin 2016 et mars 2017 ainsi que le préfet de police, sur les conséquences désastreuses de cette décision, il lui demande quelles mesures il souhaite prendre pour que la ville de Paris prenne en compte les conclusions inquiétantes de ce rapport.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion