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M. Serge Babary attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la nécessité de contrôler la performance des pneus et leur bon étiquetage. Pour être vendus sur le marché européen, les pneumatiques doivent non seulement passer des seuils de performance minimale mais également être accompagnés d'un étiquetage rendu obligatoire depuis novembre 2012. Cet étiquetage a pour objectif d'informer le consommateur sur la performance du produit en matière d'environnement (bruit et résistance au roulement qui impacte les émissions de gaz à effet de serre) et de sécurité (freinage sur sol mouillé). Vertueuses sur le plan environnemental, le recreusage et le rechapage sont deux techniques qui permettent d'allonger la vie d'un pneumatique et donc de limiter la quantité de matière première nécessaire et le nombre de pneus en fin de vie à traiter. Or, cette filière, qui emploie 18.000 personnes en Europe, est aujourd'hui menacée en raison de la concurrence déloyale de pneus mono-vie à bas coûts importés massivement des pays d'Asie et dont certains ne respecteraient pas les normes de qualité fixées par l'Union européenne. Les industriels français déplorent le peu, voire l'absence de contrôles de la Direction générale de concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur le marché des pneumatiques. L'enjeu est triple : la sécurité des automobilistes, le respect de l'environnement et la protection de l'industrie française. En conséquence, il lui demande quelles sont les mesures qu'il entend mettre en œuvre pour que soit enfin assurée une réelle surveillance du marché des pneumatiques.
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