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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur la lutte contre le cyberharcèlement et les moyens qu'il serait possible de mettre en œuvre pour l'améliorer.
Intimidations, insultes, menaces, moqueries, propagations de rumeurs, usurpations d'identité, publication de photos humiliantes : le harcèlement en ligne peut aller très loin, poussant parfois jusqu'au suicide. Subi au quotidien souvent par les adolescents et les femmes, ce phénomène peine à être neutralisé par une réponse pénale dissuasive.
De nombreuses victimes soulignent les difficultés rencontrées pour porter plainte pour cyberharcèlement, un délit pourtant passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende voire, en cas de menaces de mort, de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende maximum. Même après une plainte, les enquêtes sont souvent très difficiles à mener. Le directeur général de la gendarmerie a ainsi demandé aux militaires de porter « une attention particulière à la détection et la matérialisation des cyber violences ou des victimes exprimant leur détresse sur Internet ».
Elle lui demande donc son opinion sur ce phénomène qui a tendance à s'amplifier, et quels moyens il entend mettre en œuvre pour y faire face.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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