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Hélène Conway-Mouret
Question écrite N° 2729 au Ministère des armées.


Frais de scolarité des familles françaises à Naples

Question soumise le 11 janvier 2018

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Mme Hélène Conway-Mouret attire l'attention de Mme la ministre des armées sur les frais de scolarité des familles militaires françaises dont les enfants sont scolarisés à l'école française de Naples ( EFN). La scolarité à l'EFN s'avère, en effet, très onéreuse pour une famille de militaire qui effectue en général un court séjour de 3 ans à Naples. Les frais administratifs d'inscription sont passés de 100 euros en 2013 à 1 000 euros en 2016. Pour les familles nombreuses ou celles bénéficiant de revenus modestes, cela représente un investissement important voire impossible. Si pour les 200 élèves italiens et les 25 franco-italiens ces frais sont amortis sur 10 à 12 ans de scolarité, les familles des militaires doivent les absorber en 3 ans. Les frais de scolarité, hors repas, atteignent de 5 300 à 6 000 euros par enfant et par an selon la classe, auxquels s'ajoutent les frais incontournables d'achat des ouvrages scolaires et ceux occasionnés par les nombreuses activités culturelles (voyages d'étude, sorties de classes, assurances …) organisées par l'EFN en dehors de l'établissement. A l'été 2018, plusieurs familles françaises maintenues en poste à Naples feront le choix de retirer leurs enfants de l'EFN après 6 ou 18 mois de présence, pour les scolariser en France, au prix d'un éclatement familial. D'autres choisiront une scolarisation au sein d'autres établissements italiens ou internationaux quand l'âge des enfants le permet.Toutefois, le choix d'une scolarisation en français est parfois dicté par les difficultés des enfants à suivre un enseignement en langue étrangère. Les contraintes financières subies par les militaires français vont ainsi à l'encontre des principes républicains d'égalité et d'accès à l'école pour tous. Afin de remédier à cette situation inacceptable de déscolarisation d'enfants du système d'enseignement français pour des motifs purement financiers, elle lui demande si le rétablissement de la prestation d'éducation sur les fonds sociaux de l'institution de gestion sociale des armées (IGESA) retirée en 2013 sans contrepartie, pourrait être envisagé sur simple demande des parents voulant inscrire leur enfant en système scolaire français à Naples ou Rome.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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