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M. Didier Guillaume attire l'attention de M. le ministre de la cohésion des territoires sur le plan de de redynamisation des centres-villes.
L'annonce de ce plan fait écho aux grandes difficultés des élus face à la désertification généralisée en France des centres-villes, tant par les commerces qui ferment ou s'installent en périphérie, que par les habitants qui n'y trouvent plus les services qu'ils pourraient y attendre.
S'il salue ce plan « action cœur de ville » qui prévoit l'engagement de l'État aux côtés des villes intéressées, il s'interroge en parallèle sur les communes qui seraient concernées.
En effet, il est évoqué dans la communication gouvernementale les « communes moyennes », c'est-à-dire celles dont la population est comprise entre 20 000 et 100 000 habitants. Or les villes de la strate en-dessous de 20 000 habitants souffrent du même phénomène et méritent le même soutien.
Par exemple, la ville de Bourg-de-Péage dans la Drôme (10 400 habitants) qui est en grande difficulté sur ce sujet ne serait pas accompagnée tandis que la ville voisine de Romans de 34 000 habitants pourrait bénéficier d'une aide, alors que seul un pont les sépare et que les centres-villes respectifs sont situés de part et d'autre de ce pont.
C'est pourquoi il lui demande s'il a envisagé de permettre également aux petites villes de s'engager avec l'État dans une dynamique de revitalisation de leur centre-ville.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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