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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'avenir des universités de recherche et de formation.
Dans le cadre du programme d'investissements d'avenir PIA 3, 700 millions d'euros sont programmés pour soutenir l'effort de transformation et d'intégration des grandes universités de recherche et pour amplifier leur stratégie d'excellence au meilleur niveau international.
Au-delà de cette décision, louable dans un contexte financièrement contraint, se pose la question du rôle et du devenir des autres universités, assurant un service de proximité mais développant des activités de recherche tout aussi honorables, même si leur masse critique est inférieure. Ainsi, l'université de Limoges, déjà lauréate d'un label « laboratoire d'excellence » (Labex) et jouissant d'une renommée européenne traduite par le portage de plusieurs projets « horizon 2020 » (H2020), développe des céramiques pour les systèmes communiquants. Les présidents d'université s'interrogent sur le soutien de l'État à ces activités, génératrices d'innovations et créatrices d'emplois sur le territoire : si la solution passe par les appels à projets du PIA3 (les écoles universitaires de recherche), ils se demandent comment faire en sorte que ces projets soient retenus, face à des projets beaucoup plus larges et massifs présentés par les grandes universités de recherche. Plus généralement, elle se demande quelles missions l'État veut confier à ces établissements dont la vocation ne peut être seulement la formation de niveau licence.
Elle lui demande donc quels éléments de réponse elle est en mesure de lui apporter sur ce point.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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