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Viviane Malet
Question écrite N° 3101 au Ministère de la transition


Après-cyclone Berguitta et simplification des outils de gestion du risque

Question soumise le 8 février 2018

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Mme Viviane Malet appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la situation de La Réunion qui est une des régions françaises la plus exposée aux risques naturels majeurs.

Selon l'AGORAH, agence d'urbanisme de La Réunion et centre d'expertises et d'analyses de l'aménagement du territoire, le département est confronté à sept aléas naturels majeurs (cyclones, inondations, mouvements de terrain, éruptions volcaniques, séismes, submersions matines, feux de forêts) qui menacent aussi bien les populations denses des zones littorales que celles vivant dans les hauteurs. Ces aléas et les conséquences environnementales, économiques et sociales qui en découlent sont amplifiés par le relief, la pression urbaine dû à l'augmentation de la démographie et de l'urbanisation.

Selon les données de la direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement de 2015, plus de 16 000 Réunionnais vivent actuellement dans des zones à fort aléa inondation, 100 000 sont exposés aux mouvements de terrain et 5 000 à la submersion marine.

Le cyclone Berguitta qui a frappé l'île ce mois-ci a engendré des coulées de boues, des inondations dans certains quartiers, des ravines en crue et des éboulements entraînant la destruction de plusieurs infrastructures routières notamment dans le sud de l'île. De nombreux foyers sont sans électricité et, outre les dégâts constatés, les prix des produits agricoles flambent, tout comme les coûts de reconstruction.

Or, s'il existe de nombreux autres outils et données à l'échelle du territoire tels que le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux, le plan de gestion des risques d'inondation, le plan de prévention des risques naturels, l'évaluation préliminaire du risque inondation, le territoire à risques d'inondation, la gestion des iilieux aquatiques et prévention des inondations, et la stratégie locale du gestion du risque inondation, sur lesquels les élus peuvent s'appuyer, il apparaît que cela engendre un manque de lisibilité en matière de gouvernance et d'outils.

Aussi, il apparaît impérieux de tendre vers une simplification des outils de gestion du risque pour améliorer la résilience des territoires. Elle le prie donc de lui exposer ses intentions précises en l'espèce.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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