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M. Stéphane Ravier attire l'attention de Mme la ministre de la culture quant à l'œuvre cinématographique, aujourd'hui en péril, de ce « monstre sacré » du cinéma français qu'est Marcel Pagnol.
En effet, les pellicules originales d'une dizaine de films du grand cinéaste provençal (dont « Topaze », « Angèle », « Regain » ou encore « la fille du puisatier ») se détériorent à tel point qu'elles pourraient n'être plus visionnables dans une quinzaine d'années.
Stéphane Ravier est convaincu que, comme lui, et comme tous les amoureux du cinéma et de la Provence, la ministre ne peut admettre une telle perte pour notre patrimoine national.
Au nom de tout ce que représente l'œuvre de Marcel Pagnol, au nom des millions de français et d'étrangers, toutes générations confondues, qui depuis 80 ans s'émerveillent devant les grandes fresques populaires que l'écrivain-cinéaste a voulu dépeindre, il en appelle à la mobilisation de « l'État-protecteur ».
Ce ne sont pas des œuvres figées dans le passé mais bien toute une histoire vivante de la Provence et, à travers elle de la France qui est chantée dans ces films où les géants du cinéma se sont bousculés, de Fernandel à Raimu, en passant par Charpin, Jacqueline Pagnol ou encore Orane Demazis, pour laisser des œuvres intemporelles, qui doivent être transmises aux nouvelles générations.
A l'initiative de Nicolas Pagnol, petit-fils de l'écrivain, une partie des films de Marcel Pagnol a déjà été sauvée, grâce à différents soutiens financiers. Comme le disait Pagnol à la fin du « château de ma mère », au début d'une phrase pleine d'une cruelle mélancolie mais d'une éprouvante réalité : « telle est la vie des hommes ». Nous ne pouvons laisser disparaître cette fresque.
Il lui demande de considérer tous les enjeux de cette affaire et souhaite connaître ses dispositions afin de sauvegarder ce patrimoine culturel inestimable.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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