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Claudine Lepage
Question écrite N° 3198 au Ministère de la culture.


Précarité grandissante des correctrices et correcteurs dans l'édition

Question soumise le 15 février 2018

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Mme Claudine Lepage attire l'attention de Mme la ministre de la culture sur la précarité grandissante des correctrices et correcteurs dans l'édition.

Majoritairement employés sous le « statut » de travailleurs à domicile (TAD) et en contrat à durée indéterminée (CDI) « zéro heures » les correcteurs d'édition sont payés à la tâche ; leurs rémunérations sont donc extrêmement fluctuantes et aucun revenu fixe et prévisible n'est possible.

Par ailleurs, ils ne bénéficient ni d'indemnité en cas de maladie ni de droits à la formation.

De plus, depuis plusieurs années, les correcteurs subissent le choix des maisons d'édition de faire appel à des auto-entrepreneurs au statut plus avantageux pour l'employeur.

Cette profession est indispensable et participe au rayonnement de la langue et de la littérature françaises, en France mais également à l'international. Il est nécessaire d'améliorer les conditions de travail des correcteurs et de mettre fin à leur précarité grandissante.

Aussi, elle lui demande quelles mesures elle entend prendre pour sortir cette profession de la précarité.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

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