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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le manque de formation des enseignants qui explique en grande partie le parcours chaotique des élèves atteints de troubles « dys », se traduisant souvent par une orientation par défaut et parfois par une déscolarisation partielle ou totale, et créant ou aggravant une situation de handicap.
En effet, en formation initiale, la formation dispensée dépendrait à ce jour de la motivation des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) à intégrer cette problématique de façon pratique dans le cursus de formation. D'une ESPE à une autre, d'une filière à une autre, le nombre d'heures consacré serait très variable, alors que les élèves atteints de ces troubles sont répartis sur l'ensemble du territoire et que leurs troubles ont un retentissement sur un grand nombre de matières (voire sur toutes). En formation continue, seuls les enseignants motivés et volontaires peuvent accéder à des contenus souvent dispensés par les associations à titre bénévole. De nombreux enseignants ne profitent pas de ces formations, alors qu'ils croisent tous les ans des élèves « dys » et tout au long de leur carrière.
Aussi et face à ces situations, elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour faire connaître les neurosciences et évaluer le degré de connaissance des enseignants sur ces troubles en formation initiale, en formation continue afin d'assurer l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 17/02/2018 à 06:09, Henry Serge (Retraité) a dit :
En matière de déscolarisation je pense que le problème est avant tout lié au fait que l'éducation nationale a en tête qu'une chose c'est de formé n'importe comment les jeunes en les maintenant obligatoirement à l'école, il serait préférable de revenir à l'éducation et surtout à l'orientation des jeunes qui était fait dans les années 60, qui arrivé à l'age de 14 ans permettait à un jeune d'aller en apprentissage, beaucoup de jeunes s'ennuient en cours et non pas qu'ils soient ou pas intelligents, car beaucoup sont très intelligent et s'ennuient à l'école et beaucoup qui en arrivant en apprentissage épanouiraient en découvrant un métier adapté à eux, ce qui aurait plusieurs avantages, de réduire le pourcentage de déscolarisation, d'enfants perturbateurs au collège, et de former la future main d'œuvre de qualité qu'il manque en France de nos jours et qui faisait la France d'hier, pour permettre aux enfants de se découvrir une passion professionnelle, il faudrait aussi que dans les écoles nous revenions à ce qui se faisait avant, les cours de travaux pratiques, ce qui éveillerait beaucoup de futures vocations chez les enfants et qui ont été les grandes valeurs de l'éducation des années postérieures à 1970.
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