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M. Éric Gold appelle l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur les problèmes rencontrés par les usagers de la ligne ferroviaire entre Paris et Clermont-Ferrand.
Dans un communiqué de presse, les élus locaux et les acteurs économiques du Puy-de-Dôme se sont inquiétés des conclusions du rapport du conseil d'orientation et d'infrastructure, remis au ministère des transports le 1er février 2018. Ce rapport reporte à dix ans l'étude d'une éventuelle ligne à grande vitesse (LGV) entre Paris et Clermont-Ferrand. Or, lors des premières discussions sur la LGV, les élus avaient déjà alerté les autorités sur les nécessaires améliorations qui devaient être effectuées sur la ligne existante. Une perspective de LGV à long terme ne peut suffire à répondre aux difficultés rencontrées depuis de nombreuses années par les usagers.
Clermont-Ferrand est aujourd'hui la seule ville chef-lieu de département à être aussi mal reliée à la capitale. Le temps de trajet ne progresse pas (3 h 30 dans le meilleur des cas) et les incidents se répètent. Les attentes très fortes des usagers concernant les irrégularités, les suppressions de train, le matériel inadapté et vieillissant, doivent enfin être entendues.
Selon la direction territoriale de SNCF Réseau, 700 millions d'euros seront consacrés en 2018 à la maintenance, au renouvellement et à la modernisation des infrastructures dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur les quarante opérations programmées, trois seulement concernent la ligne entre Clermont-Ferrand et Paris.
La stratégie et la cohérence d'ensemble des transports ferroviaires sont du ressort de l'État, garant de l'aménagement et de la cohésion des territoires. Il souhaite donc des engagements fermes de l'État sur cette ligne structurante du réseau ferroviaire français.
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