par email |
Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur l'impact pour les Français de l'étranger de la réforme du baccalauréat.
Cette réforme introduisant une part importante de contrôle continu, elle souhaiterait savoir de quelle manière les candidats libres pourront désormais passer l'examen, notamment lorsqu'ils résident à l'étranger et ne sont pas scolarisés dans un lycée français à l'étranger. Elle rappelle que, chaque année, ce sont environ 20 000 personnes (soit près de 3 % des candidats) qui passent le bac en tant que candidats libres.
Si les examens du baccalauréat général et technologique sont organisés dans 91 pays et 141 centres d'examen pour près de 20 000 candidats, environ trois quarts des enfants français à l'étranger ne sont pas scolarisés dans le réseau de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE). Il importe donc de ne pas leur fermer toute possibilité de passer le bac et d'entrer dans l'enseignement supérieur français, d'autant que le baccalauréat français jouit encore d'un grand prestige à l'international et est donc un atout pour notre rayonnement.
Elle souhaiterait également savoir si l'impact de cette réforme sur les baccalauréats binationaux, tels que l'abibac avec l'Allemagne, le bachibac avec l'Espagne et l'esabac avec l'Italie, a été anticipé. Ces diplômes constituent en effet un moyen important de renforcer la francophonie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.