![]() par email |
M. Alain Schmitz attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'impact qu'auront les accords entre l'Union européenne (UE) et le Mercosur pour la filière betterave – sucre – éthanol.
Le Brésil, premier pays producteur de sucre et second pays producteur d'éthanol a une filière cannière très compétitive et dépendante de la valeur de la monnaie brésilienne, très volatile. Il envoie déjà en Europe chaque année l'équivalent de la production de trois sucreries françaises.
Toute nouvelle concession accordée au Brésil au niveau des contingents d'importation en Europe se traduira par un excédent commercial pour la filière betteravière et une perte de parts de marché du sucre français dans les pays européens qui peuvent également raffiner sur place du sucre brut en provenance de pays tiers (Italie, Espagne notamment).
Il lui demande donc si tous les effets de la signature d'un tel accord ont bien été évalués et quelles mesures concrètes ont été envisagées pour la survie de cette filière, d'autant plus que des négociations semblent en cours avec d'autres pays producteurs de sucre comme le Mexique, l'Australie et la Thaïlande.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.