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M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nouvelle carte scolaire pour 2018, source de préoccupations pour un département rural comme celui de la Mayenne. La fermeture de vingt-trois classes et le retrait de neuf postes enseignants contre cinq ouvertures inquiètent les parents, soucieux de l'éducation de leurs enfants ainsi que les élus qui voient leur commune se dévitaliser peu à peu. L'intention du Gouvernement est de libérer des postes pour les dédoublements de cours préparatoire (CP) et de cours élémentaire (CE1) en éducation prioritaire. Mais, une fois de plus, ce sont les territoires ruraux qui sont pénalisés.
Conscient de la baisse de la démographie scolaire dans son département dans le premier degré public – soit près de 900 élèves en deux ans -, il se demande comment inverser la tendance et encourager l'attractivité de son territoire. Il a notamment été sensible aux initiatives locales issues de la société civile qui développe de nouveaux modèles de collège-lycée adapté aux besoins des territoires ruraux. Dans le Nord-Mayenne par exemple, un projet d'établissement se dessine. Il appelle le Gouvernement à dialoguer avec ces acteurs, et tout particulièrement avec les porteurs de projets d'établissements privés hors-contrat. Il se demande dans quelle mesure les établissements privés hors-contrat pourraient être l'une des solutions à creuser pour redynamiser les territoires ruraux.
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