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Jean-Claude Tissot
Question écrite N° 3811 au Ministère de l'éducation
Concours externe de recrutement d'enseignants d'éducation physique et sportive
Question soumise le 15 mars 2018
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M. Jean-Claude Tissot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le nombre de postes ouverts au concours externe de recrutement d'enseignants d'éducation physique et sportive (EPS). Alors que 2 000 places supplémentaires vont être créées en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), une filière en tension, une diminution de 170 places au certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive (CAPEPS) externe est annoncée pour 2018. Ce sont ainsi seulement 630 postes qui seront ouverts, contre 800 en 2017, soit une baisse de 21 % alors que le nombre de candidats inscrits au concours, plus de 5 000, est lui en augmentation, ce qui va encore aggraver la sélectivité de la filière à court terme. Contrairement à certaines informations qui ont circulé, l'ensemble des postes ouverts l'an passé avaient été pourvus et il avait même été nécessaire de recourir à l'emploi d'un millier de contractuels pour répondre aux besoins dans les établissements. En outre, une étude du ministère de l'éducation nationale de 2014, « L'attractivité des concours de recrutement des enseignants du second degré public », a démontré que le nombre de candidats présents aux concours suit l'évolution du nombre de postes, avec un décalage d'environ trois ou quatre années, et même que « le nombre de candidats augmente et baisse plus que proportionnellement aux postes ». Aussi, l'attractivité du métier d'enseignant d'EPS risque d'être fortement affectée dans les prochaines années. C'est un signal extrêmement négatif au moment où le Gouvernement s'est engagé à accroître la place du sport dans les établissements scolaires avant, pendant et après les jeux olympiques et paralympiques de 2024 dont la France a obtenu l'organisation. Aussi, il lui demande si le gouvernement prévoit d'ouvrir un nombre de postes supplémentaires afin de mieux répondre à cet engagement, ainsi qu'à la hausse des effectifs attendus à la rentrée prochaine dans le secondaire, soit environ 20 000 élèves de plus.
Réponse
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