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Mme Colette Mélot attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la nouvelle plateforme « parcoursup » et plus particulièrement sur sa dimension « réussite des étudiants ».
« Oui si » : telle sera la réponse que pourra faire l'université si le profil de l'étudiant ne correspond pas aux critères retenus avec obligation de suivre un cursus aménagé. Sur le papier la formule est intéressante dans la mesure où elle offre une chance supplémentaire au bachelier d'intégrer la filière de son choix.
Dans la réalité, toutes les formations n'auront pas le temps de mettre en place ces dispositifs d'ici à la rentrée 2018 qu'il s'agisse de simples cours de rattrapage ou bien de cursus en quatre ans avec un accompagnement plus lourd pour les élèves les plus en difficulté. Il semblerait donc que pour la rentrée 2018, voire au-delà, on se dirige vers de véritables inégalités en fonction des filières et de l'investissement des établissements.
Le recours aux MOOC (Massive open online courses, cours en ligne) pour accompagner les étudiants que les universités auraient décidé d'accepter sous condition, pourrait être une première réponse mais, dans un contexte budgétaire souvent préoccupant des universités, on peut déjà constater une insuffisance de financement de la réforme.
Aussi, elle lui demande quelles mesures elle compte mettre en œuvre pour encourager les établissements à davantage s'approprier une réforme dont l'objectif est d'accompagner les étudiants vers la réussite.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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