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M. Max Brisson appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la suppression de classes en milieu rural.
En effet, le dédoublement des classes de cours préparatoire (CP) dans les zones prioritaires, s'il est louable en ce qu'il participe à améliorer l'efficacité de l'enseignement, semble avoir pour corollaire les fermetures de classes, en particulier dans les territoires ruraux.
L'application de cet engagement amène à des incohérences qui interpellent : pour dédoubler une classe de CP en zone prioritaire, il semblerait que par endroits des classes multiniveaux à vingt-huit voire trente élèves soient organisées dans des secteurs qui eux pâtissent de cette réforme, à l'inverse de l'objectif d'amélioration recherché.
Ces décisions renforcent la dynamique d'une école à deux vitesses et créent un fossé grandissant entre les territoires urbains prioritaires et les zones rurales. Elles fragilisent encore plus des territoires déjà en difficulté du fait de leur éloignement et de leur moindre densité de population, ce après la refonte de la carte des zones défavorisées simples, les risques sous-jacents sur le réseau ferroviaire secondaire.
Enfin, elles n'apportent aucune garantie sur une amélioration globale de la qualité de l'enseignement pour les enfants inscrits dans des classes plus nombreuses et de plus en plus éloignées de leur domicile.
Aussi, il lui demande de préciser quelles sont ses ambitions pour ces écoles rurales et les jeunes les fréquentant.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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