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M. Éric Gold attire l'attention de Mme la ministre du travail sur l'inquiétude des personnels de l'agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), dans le contexte de la réforme de la formation professionnelle et de la mise en place du Plan d'investissement compétences (PIC). Organisme de formation reconnu, l'AFPA n'a cessé de s'adapter et d'évoluer, notamment depuis la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Or, neuf ans plus tard, la grande hétérogénéité des politiques régionales en matière de formation fait que l'AFPA n'est pas utilisée comme elle pourrait l'être, pour répondre aux besoins des citoyens désireux de se former, par manque de clarté et de fluidité des financements. Depuis janvier 2017, l'AFPA est un établissement public industriel et commercial (EPIC) avec deux filiales, une filiale « Accès à l'emploi » pour les demandeurs d'emploi et une filiale « Entreprises » pour les salariés. Malgré ses plateaux techniques de qualité, ses prestations d'hébergement et de restauration, son ingénierie de formation reconnue, l'AFPA a la sensation d'être laissée à l'abandon, sans pouvoir répondre aux besoins actuels et à venir des citoyens sur le territoire. Il souhaite savoir comment l'État entend inscrire l'action de l'AFPA dans le plan d'investissement compétences et, plus globalement, l'avenir de cet organisme, qui a un rôle majeur à jouer dans la réforme de la formation professionnelle.
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