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Mme Sophie Taillé-Polian attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé concernant la situation des professionnelles de santé pour lesquelles l'accès à la maternité présente des difficultés sérieuses.
Mener à bien une grossesse s'avère bien compliqué pour les femmes exerçant une profession libérale dans le domaine de la santé, à l'image des infirmières à domicile. En effet, les allocations versées par la caisse primaire d'assurance maladie et les indemnités journalières sont d'un montant très faible, obligeant ainsi ces femmes à poursuivre leur activité – déjà pénible en temps normal – pendant leur grossesse, au détriment de leur propre santé et de celle de leur enfant à naître.
L'organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux souligne par ailleurs le caractère inégal qu'il y a au sein des professions libérales de ce domaine. En effet, celle-ci indique qu' « il a été accordé au seules femmes médecins des allocations substantielles en cas de grossesse laissant aux autres professionnelles de santé une grande frustration » : alors que la CPAM verse 3 311 euros en deux fois aux auxiliaires médicales (au 7e mois de grossesse et après leur accouchement), les femmes médecins perçoivent 3 100 euros par mois pendant trois mois.
Elle l'interroge en conséquence sur les mesures qu'elle entend prendre afin de mettre fin à ces inégalités pour permettre à toutes les femmes qui ne bénéficient pas d'allocations décentes de poursuivre une grossesse sereine.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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