Question soumise le 5 avril 2018

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M. Philippe Dallier attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le manque de médecins généralistes en Seine-Saint-Denis.

L'agence régionale de santé (ARS) vient de dévoiler la nouvelle cartographie des communes de Seine-Saint-Denis en pénurie de médecins généralistes. En effet, selon le nouveau barème, trente-sept communes sur quarante seraient des zones d'intervention prioritaire (ZIP) ou des zones d'action complémentaire. Il s'agit d'un constat alarmant, alors qu'en 2015 l'ARS parlait de vingt-deux communes en désertification.

De surcroît, les trois communes dites zones non concernées ne regorgent pas non plus de médecins généralistes. Par exemple, dans la commune des Pavillons-sous-bois, il ne reste que douze médecins généralistes pour 24 000 habitants, alors que ce nombre était de vingt et un pour 17 000 habitants il y a vingt ans.

Bien que le numerus clausus progresse régulièrement depuis 1998, celui-ci semble encore insuffisant par rapport à la courbe démographique et l'allongement de l'espérance de vie.

A noter que nous arrivons à la génération « babyboom » qui d'une part voit partir des médecins à la retraite et d'autre part voit augmenter les besoins de la branche médicale en raison du vieillissement de la population.

En 2016, un plan d'aide, en partenariat avec la caisse primaire d'assurance maladie et l'ARS, offrait 50 000 euros aux nouveaux médecins s'installant en Seine-Saint-Denis, à condition qu'il s'agisse d'une première installation. Force est de constater, au vu des chiffres entre 2015 et 2018, que cette politique n'a pas encore montré tous les signes de son efficacité.

La cartographie récemment dévoilée par l'ARS est d'autant plus incompréhensible. C'est pourquoi il souhaiterait savoir si au vu de ces éléments, le Gouvernement accepterait de la voir réviser.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.