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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont interroge M. le Premier ministre sur l'apport que les sciences comportementales pourraient constituer dans l'élaboration de meilleures politiques publiques et le renouvellement des outils de réforme.
D'éminents économistes ont souligné depuis plusieurs années l'importance des apports de la psychologie comportementale dans la compréhension des mécanismes économiques. Science encore méconnue, l'économie comportementale, popularisée par un prix Nobel, a inspiré le renouvellement de nombreuses politiques publiques au Royaume-Uni et aux États-Unis, notamment en matière de santé, de retraite et d'environnement. Elle semble fonctionner comme un levier tout aussi efficace que l'incitation fiscale ou les campagnes de communication dans la mise en œuvre des politiques publiques. Si dans ses formes actuelles, l'économie comportementale peine globalement à donner des résultats satisfaisants, de nombreux organismes gouvernementaux existent dans les pays anglo-saxons pour en affiner les mécanismes et faire intervenir d'autres sciences sociales. En France, il n'existe aucun organisme semblable, chargé d'éclairer l'élaboration des politiques publiques. Le recours à cette science peut faciliter grandement l'application de politiques publiques sans avoir recours à des mesures contraignantes, en les articulant davantage sur l'incitation.
Elle lui demande donc son opinion sur ce sujet et dans quelle mesure une réflexion pourrait être engagée en la matière.
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