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M. Jérôme Bignon attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur le problème de la désoxygénation des eaux marines et côtières. Cette situation s'explique par le changement climatique en haute mer, et à la surcharge de nutriments liés aux activités humaines près des côtes. Une étude du centre national de la recherche scientifique (CNRS) montre que les zones manquant d'oxygène ne cessent de s'étendre, ce qui provoque une asphyxie de la vie marine ; les poissons fuient alors ces zones et deviennent plus vulnérables aux prédateurs et à la pêche. Pourtant les solutions pour limiter la désoxygénation sont bien connues et classiques, diminuer l'émission de gaz à effet de serre et réduire les rejets d'éléments nutritifs dans les eaux côtières. Malgré cela, est toujours observée une prolifération grandissante des algues vertes sur les côtes bretonnes, due à l'apport d'azotes liés aux rejets de lisier de porc. Avec leur décomposition, le niveau en oxygène chute jusqu'à des niveaux extrêmement inquiétant pour la biodiversité marine. Il faut noter qu'en France, il existe douze zones touchées par le manque d'oxygène dont la baie de Somme ou encore les estuaires de la Seine et de la Loire. À long terme, ces conditions vont aussi impacter les activités humaines et surtout celles de la filière pêche. En conséquence, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en œuvre pour limiter la désoxygénation des eaux marines et côtières et protéger les zones non touchées par ce phénomène.
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